DE PLUMES ET D'ÉCAILLES II

Papillons, serpents et autres insectes effraient et fascinent. Photographie et technologie digitale, gravure, dessin …

Pour faire suite de l’article précédent, un tour d’horizon des récentes écailles croisées ici et là.

Miguel Branco "Sans titre (Desert) #1, 2011. Impression jet d'encre Ultrachrome HDR sur papier coton. Edition 1/3. 112 x 181 cm © Frederico NS, Courtesy Galerie Jaeger Bucher, Paris.

Série de dix œuvres en grand format, Sans titre (Désert) de Miguel Branco rassemble 10 papillons dont on a ôté la couleur pour ne garder qu’un bleu monochrome. Ces images mélangées et transformées révèlent les formes complexes savamment nichées au cœur de ces créatures fascinantes et éphémères.
Différents stades de construction, de simplification et d’altération sont appliqués aux photographies initiales jusqu’au résultat final : une représentation parfaitement symétrique, spectaculaire et singulière.

Diamétralement opposées en échelle et en technique, les gravures peuplées d’animaux et végétaux étranges d’un tout jeune artiste grec, Leonidas Giannakopoulos.

D’autres représentations d’Agathe David d’après les psaumes de David

(voir article précédent).

Ecailles surcolorées, à la limite du fantastique.

Refectoire de l'abbaye du Mont St Michel

Dans un registre plus graphique, les dessins de Rui Moreira, de part leur grand format et leur absence de limites visuelles, invitent à pénétrer au cœur même de l’œuvre.

D’une échelle plus réduite mais non moins détaillées, les chimères de Nicholas Di Genova sont articulées et structurées à l’extrême. Un univers légèrement effrayant entre préhistoire et fiction vidéo.